La guerre aux produits phytosanitaires pour réduire l’impact sur l’environnement
Les innovations du secteur agricole ont été mises en avant lors de la semaine de l’économie à Douai. Les acteurs de la chicorée entreprennent des actions pour utiliser moins de produits phytosanitaires et améliorer leur bilan carbone. Ils ont pu en discuter plus amplement lors d’une conférence organisée à la Maison de la chicorée.
La conférence visait à convaincre les professionnels de réduire drastiquement l’utilisation d’intrants phytosanitaires mais en permettant aussi aux planteurs de proposer des produits de bonne qualité. Les participants sont tombés sur un accord d’engagement : une réduction de 30% de l’utilisation de ces produits nuisibles pour l’environnement pour 2018. L’obligation n’est que dans les moyens, pas dans les résultats, mais c’est déjà un premier pas.
Grâce à la culture de 1700 hectares de chicorée dans la région de Douai, des 75 000 tonnes de récoltes chaque années et des quelques 220 planteurs de chicorée, une étude sur le long terme a permis de faire émerger un plan d’action pour atteindre les objectifs fixés.
Les actions à venir pour améliorer son bilan carbone.
Il a été décidé que des rotations de culture seront mises en place, ainsi que le déchaumage mécanique, des cultures intermédiaires comme la moutarde, la phacélie ou l’avoine. Ne seront utilisés que des dosages homologués. Les faux semis seront aussi plantés, et le désherbage se fera à point. Ce ne sont là que quelques exemples de la multitude de décisions concrètes prises pour améliorer le bilan carbone de la filière de la chicorée.