On entend souvent parler de l’échouage des baleines à bec, des orques et de bien d’autres grands cétacées. A vrai dire, les troubles rencontrées par la faune et la flore sous marine sont accentuées par les pollutions sonores provoquées par divers facteurs. Dirait-on le plus infime et pourtant l’un des plus conséquents facteurs de cette pollution sonore marine est la pêcherie. En effet, les pêcheurs utilisent une sorte de barrière sonore dans leur activité afin d’éloigner les pinnipèdes et les cétacés de leur proies. Par conséquence, ces mammifères marins sont désorientés et peuvent même avoir des lésions au niveau de leur oreille interne.
En outre, les systèmes de sonars à basses fréquences ou LFA utilisés par l’armée américaine ou par l’OTAN ainsi que les activités de forage effectuées par les compagnies pétrolières font parties des plus grandes sources de bruit de basse fréquence dans l’océan. S’ajoute à ceux là la flotte marchande qui provoque un grondement dans une bande de fréquences qui environne les 500Hz. L’écosystème marin est ainsi totalement perturbé par toute cette pollution sonore. A défaut d’adaptation, la faune et la flore peut disparaître car l’écholocation est le principal moyen de repérage et de déplacement des êtres du monde sous marin.