Passé au rang des gaz non conventionnels stars, le gaz de schiste représente une mine d’or pour les exploitants et un danger potentiel pour l’environnement. Nous savons que l’exploitation de ce gaz provoque un grand déséquilibre de l’écosystème. Mais encore, les dangers sont innombrables tout au long des travaux de pré extraction, d’extraction et de post extraction du gaz.
Avant les forages et les fracturations hydrauliques, une compagnie œuvrant dans l’exploitation du gaz de schiste établit les infrastructures et reconstruit les pistes sur le terrain à exploiter. Ainsi, la création de nouvelles routes, la circulation des camions qui transportent les matériaux nécessaires, l’aménagement des campements pour les ouvriers mettent souvent les autochtones, la faune et la flore environnante en danger. Effectivement, la nuisance sonore produite par la circulation des engins et les premiers travaux d’aménagement affectent la santé des habitants de la région et présentent une menace pour les animaux. Durant les forages, les dangers s’intensifient avec la pollution de l’atmosphère, du sol, de l’eau et de la nappe phréatique, surviennent aussi les érosions liées aux vibrations émises par le forage ainsi que les séismes provoqués par la fracturation hydraulique qui représentent un danger non évitable, pesant notamment sur les habitations avoisinants le terrain exploité. Suite aux travaux, la terre peut devenir stérile et toxique et la libération de méthane subsiste. Le site devient un piège mortel si les puits inutilisés ne sont pas recouverts et que les matériaux en métaux y sont abandonnés.
L’exploitation du gaz de schiste représente un danger majeur pour l’écosystème si le suivi des travaux est négligé. Ce danger est encore plus imminent pour les ouvriers qui circulent sur le terrain à cause des éventuelles fuites de produit chimique etc.