La libération de CO2 durant le cycle de l’exploitation, du transport et de l’usage du gaz de Schiste est un phénomène qui intéresse particulièrement les environnementalistes, les analystes et les scientifiques. Effectivement, beaucoup de chercheurs ont établi leur bilan carbone sur le cycle de ce gaz non conventionnel. Européens, australiens et américains ont tous fait le nécessaire pour mesurer le taux de gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère par les travaux effectués sur le gaz de Schiste.
Les fuites au cours de l’exploitation
Les fuites de gaz carbonique et de méthane rencontrées au niveau des puits diffèrent suivant l’importance de l’exploitation. Toutefois, des chercheurs australiens ont pu mesurer jusqu’à 4% de taux de fuite sur un terrain fraichement exploité dans le Queensland en Australie tout comme qui a été évalué aux environs d’un terrain d’exploitation de gaz au Colorado. Face à ces résultats et à d’autres rapports, les scientifiques qui se trouvent au sein de l’AGU ont pu évaluer jusqu’à 9% de fuite de CO2 pour l’exploitation du gaz de schiste. La raison est liée aux conséquents travaux effectués au cours de la fracturation hydraulique.
Les émissions au cours du transport et de l’usage
Le transport du gaz de schiste vaut une perte qui atteint les 8% si on le compare au transport des gaz naturels. Cette perte alourdit encore plus le bilan carbone estimé ! Pour ce qui est de sa combustion, le gaz de schiste est moins nocif que le charbon à vapeur. En effet, ce gaz non conventionnel libère deux fois moins de CO2 contrairement au charbon à vapeur. Malgré tout cela, le gaz de schiste représente un bilan carbone très conséquent pour l’environnement. Figurons-nous que sur une échelle de cent ans, le gaz de schiste peut accélérer le réchauffement à 25 fois plus que le dégât du gaz carbonique.