Un épais brouillard qui ne laissait plus que cent mètres de visibilité à recouvert la partie nord et la partie est de la Chine courant Janvier. Les habitants de Pékin se sont donc rués sur le port de masque filtrant car la nocivité du brouillard a atteint le seuil de tolérance. En effet, la densité de particule nocive est montée à quarante fois plus du seuil défini par l’OMS durant ces jours là d’après le centre de surveillance de l’environnement de Pékin. Les habitants de la grande ville urbaine se sont donc trouvés face à un grand risque pour leur santé. Les activités sportives ont même été déconseillées durant ces quelques jours afin d’éviter les risques d’infection pulmonaire aiguës.
Dans le monde entier, c’est la deuxième puissance mondiale qui consomme à elle seule la moitié de la consommation de charbon. En effet, la Chine tire soixante dix pour cent de son énergie dans le charbon. En plus de cela, les véhicules qui circulent sur les autoroutes et dans les rues des métropoles chinoises dépassent les quatre millions quotidiennement. Avec les activités incessantes des usines et les activités quotidiennes des habitants du pays, le brouillard de pollution s’est accumulé dans l’atmosphère. Le phénomène est comparable au « grand smog » survenu au Royaume-Uni en 1952.
Malgré les mesures déjà prises par les autorités environnementales du pays, des investissements importants ainsi qu’une bonne dizaine d’année seraient nécessaire pour améliorer la qualité de l’air en Chine.