L’exploitation pétrolière via sable bitumineux est de plus en plus en vogue au Canada. La réserve exploitable atteignant les 32.1 milliards de barils ; l’exploitation prend de plus en plus d’envergure. Suite à cela, un bilan carbone lourd est attendu.
Sommaire du bilan des sables bitumineux
Le sable bitumineux est un réservoir naturel de carbone dont l’émission de CO2 pur peut encore être stockée par le biotope. Au cours de l’exploitation, ces émissions naturelles sont minimes face aux émissions de CO2 provoquées par les travaux. En effet, une surface bitumineuse de 167.000 ha est définie par un site afin de travailler sur les 29.500 ha de tourbières nécessaire à l’exploitation du pétrole. Lourde de conséquence, le travail effectué sur un site provoque une émission de carbone de 47.3 millions de tonnes au maximum.
Le bilan sur les engins utilisés
Si l’exploitation du sable bitumineux émet entre 41.8 à 173.6 millions de tonnes de CO2 (en équivalence au carbone), les engins utilisés au cours de cette exploitation additionnent un grand poids au bilan. Ne comptant pas le taux de GES émis par les engins au cours des travaux de reconnaissance de terrain et des travaux d’installation, on a un bilan de 21.043 à 26.574 tonnes de CO2 émis annuellement par les engins en question.
En bref, le bilan carbone de l’exploitation du sable bitumineux s’annonce assez lourd comme l’exploitation de tous les gaz non conventionnel. Toutefois, les spécialistes se penchent sur les solutions anti CO2 pour maintenir l’équilibre à l’exemple de l’entreprise québécois CO2 Solution.