En effet, le stockage à froid nécessite une grande quantité d’énergie que ce soit pour une réfrigération, une surgélation ou une congélation. En effet, les fluides frigorigènes produisent une grande quantité de CO2 et de gaz à effet de serre. Ils alourdissent ainsi lourdement les empreintes carbones. Les industriels qui œuvrent dans le stockage des aliments à froid ont donc une responsabilité non négligeable, et un mauvais bilan carbone.
L’exemple des haricots surgelés
Quand on parle de bilan carbone, on parle du cycle de vie et du cycle de fin de vie d’un produit donné. Si on prend l’exemple des haricots verts surgelés, on peut évaluer l’empreinte carbone de son stockage à froid comme suit : une tonne d’haricots vert surgelé génère dans les 18,081 kg de CO2. A ce chiffre, on peut ajouter l’empreinte carbone du transport des haricots surgelés d’un point A vers un point B par un camion, qui revient à une émission de CO2 de 94,5 kg tous les 100 km pour toujours pour une tonne d’haricots surgelés. Ainsi, de par le bilan du stockage et celui du transport, l’empreinte carbone totale d’un aliment surgelé est assez conséquente.
Afin de trouver des solutions qui pourraient améliorer le bilan carbone des aliments surgelés, les industriels qui produisent des aliments surgelés ont encore du travail pour faire évoluer leur empreinte carbone dans le secteur froid.