Celle-ci est rendue obligatoire par l’article R. 512-8 du Code de l’environnement. Celui-ci précise que l’étude d’impact présente une analyse des effets directs et indirects, temporaires et permanents de l’installation sur l’environnement et, en particulier, […] sur la santé […].
ALPHARE intègre depuis 1999 dans les études d’impact qu’elle rédige l’évaluation des risques sanitaires. A l’origine uniquement quantitative, elle est à présent réalisée en cohérence avec les méthodologies établies pour les sites et sols pollués. Chaque fois que le niveau d’exposition des populations peut être comparé à un environnement de référence ou à des valeurs de gestion établies par l’administration, cette approche est privilégiée. Lorsque cela n’est pas possible, une Evaluation Quantitative des Risques Sanitaires (EQRS) est réalisée.
Pour réaliser ses études, ALPHARE s’appuie sur des outils de modélisations reconnus. Pour la dispersion atmosphérique, étape primordiale de l’évaluation de l’impact lié aux émissions gazeuses et particulaires, ALPHARE utilise le logiciel ADMS, dont le distributeur en France est la société Numtech. Celui-ci permet d’obtenir, en fonction des conditions météorologiques locales, les concentrations moyennes ou les dépôts annuels attribuables à l’installation.
Lorsque le schéma conceptuel d’exposition met en évidence la possibilité d’un transfert des polluants dans la chaîne alimentaires, une feuille de calcul basée sur le modèle HHRAP permet de déterminer le niveau d’exposition associé à la consommation de denrées autoproduites.
L’étude doit conclure à un niveau de risque acceptable. Cela conduit parfois ALPHARE à proposer à ses clients de définir, lorsque cela est nécessaire, un objectif de réduction des émissions résiduelles.